dessin de micro-ondes
Écologie et Société

Je n’ai pas de micro-ondes (et je le vis bien).

Aujourd’hui, je vous propose un article plus léger, teinté de scandale à potentiel hautement médiatique (non). Allez, je vous le dis, même si vous l’avez déjà lu dans le titre… je n’ai pas de micro-ondes chez moi.

Vivre sans micro-ondes par choix

À chaque fois que je l’annonce, les personnes en face sont plutôt déroutées, étonnées. Il y a celles qui me regardent avec de grands yeux et celles qui se remettent vite de cette information cruciale. Car finalement, je suis assez normale : un seul nez au milieu du visage, je suis une fille ET j’ai du shampoing, et je vis à l’heure “moderne” avec eau courante et électricité. 

J’ai grandi avec un micro-ondes et faisais partie de la team, celle qui vénérait ce saint appareil de praticité. Jusqu’au jour où j’ai emménagé dans un charmant petit studio étudiant de 13m2, avec tout le confort de la cuisine à deux plaques au-dessus du frigo et la douche dans la pièce principale (je garde toujours le meilleur pour la fin). Sans four ni micro-ondes, il a vite fallu faire un choix, guidé principalement par le budget, mais aussi par notre amour des bons plats. Nous avons préféré un four pour pouvoir cuisiner (pour ceux et celles qui se disent, et les combinés ?, je répondrais : budget étudiant). Vous serez heureux-ses de savoir que ce mini-four m’accompagne toujours, mais là n’est pas le sujet.


Le secret : s’adapter

Alors oui, un micro-ondes, c’est bien pratique, cela va plus vite… en perdre l’habitude est tout aussi facile et rapide. À la question “mais comment tu fais ?”, je réponds qu’en fait, ce n’est pas si compliqué car cela ne change pas grand chose

  • Pour cuire des aliments, nous utilisons le four et la plaque de cuisson. C’est parfois plus long pour les pommes de terre par exemple (plus de raclettes express ici), mais cela ne me dérange pas plus que ça. Je ne mange quasi jamais de plats préparés mais pour ceux et celles qui en consomment, ceux-ci proposent d’autres modes de cuisson (et si ce n’est pas le cas, faites des expériences, ça finit toujours par fonctionner).
  • Pour réchauffer des restes, il y a la plaque ou le four, d’autant que j’utilise principalement des contenants en verre qui peuvent passer facilement dans ce dernier. Il faut juste garder en tête que les aliments ont tendance à se dessécher et ajouter un peu d’eau puis couvrir si vous réchauffez sur la plaque. Alors oui, il faut parfois mettre le contenu de sa boîte de conservation dans une casserole, mais au moins on ne réchauffe pas de plastique en contact avec les aliments.
    Pour le café ou le thé refroidi, c’est pareil. En général on se contente de le boire froid, car c’est plus rapide que de le mettre dans une casserole, mais ça se fait. 
  • Pour décongeler ou faire ramollir il y a… le temps ! Pas de secrets ici, pour faire ramollir du beurre j’utilise soit le soleil, le radiateur ou la plaque du four ; pour décongeler quelque chose, il faut y penser. Pour décongeler un aliment, je n’étais personnellement pas convaincue de la méthode du micro-ondes, qu’il faut utiliser super-longtemps pour que ce soit efficace et qui finit toujours par un peu faire cuire ce qu’on s’évertue à dégeler. 

Je ne suis pas une “anti”, au travail j’étais bien contente de l’utiliser pour pouvoir manger mes plats chauds… chauds (un gratin de chou-fleur froid, bof). 

Le véritable sujet : les habitudes

Bref, tout ça pour vous dire qu’il est inutile de brûler votre micro-ondes sur le bûcher du “c’est meilleur pour la santé”. Si vous l’utilisez et que cela vous convient, soit. Par contre, cela peut nous faire réfléchir à tous ces gestes que nous faisons au quotidien par habitude. Même ceux qui sont les plus ancrés et que l’on considère comme les plus simples peuvent être changés. Faire évoluer des habitudes de confort et praticité nous paraît toujours insurmontable, pourtant l’être humain a la capacité de s’adapter facilement au changement, qu’il soit imposé ou non. Croyez en vos capacités, nous sommes tous capables de beaucoup plus qu’on ne le croit. 

Cette problématique de l’adaptation au changement est d’autant plus importante aujourd’hui, au sortir du confinement. Nous ne savons pas encore comment notre monde va évoluer, par contre nous pouvons être certains d’une chose : notre aptitude à toujours nous ajuster à la situation. 



Et vous, quelle habitude avez-vous envie de changer ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.