La charge mentale et écologique des emails
Écologie et Société

E-mails : entre charge mentale et environnementale

Vous êtes plutôt team “350 mails non-lus” ou “à peine reçu, lu, trié, rangé, supprimé” ? Je suis clairement de la seconde équipe : voir des pastilles sur les applications de mon téléphone portable ça me stresse et ça me fout la pression. Ça me rappelle que j’ai encore des choses à lire, à faire… Du coup j’ai tendance à traiter mes mails dans la journée et d’éteindre mon téléphone le soir en mode “c’est bon je n’ai pas de retard, je suis prête pour une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer demain”. 

Je fais ça pour un peu tout finalement : les e-mails, les sms, les messages whatsapp… J’ai un peu la phobie de la pastille rouge, finalement. Mais en lisant des articles, en me renseignant un petit peu, il semble que ces fameuses pastilles augmentent la charge mentale.

Comme si on n’était pas capable de savoir qu’une journée de 24h n’était pas toujours suffisante pour faire tout ce qu’on a envie/besoin de faire. Notre smartphone est là pour nous le rappeler. Et finalement, nous rappeler quoi ? Que nous avons des e-mails non lus ? Des messages non lus ? Ou des appels manqués ? 

On pourrait bien s’en passer. Pour ce qui est des messages et appels : on a des amis, que voulez-vous ? Irremplaçables nous sommes ! 😉

 

Parlons sérieusement :

Si quelqu’un vous écrit un message, c’est qu’il n’y a pas d’urgence, vous pourrez répondre demain lorsque vous aurez d’abord pris du temps pour vous. Et si ce message attendait une réponse rapide, alors cette personne saurait se rappeler à vous. Soulagez votre cerveau !

J’ai pris conscience de la charge mentale que nous procurent nos smartphones, mais aussi de la charge écologique que représentent les emails et les boîtes mail surchargées… On évoque à tout va la dématérialisation des fiches de paie, des relevés de comptes, des factures, on prône le “moins de papier”… D’accord, les forêts sont peut-être soulagées (et encore ?) mais est-ce que vous vous êtes déjà demandé•e•s où et comment étaient stockés tous ces emails (lus, non-lus, présents dans la corbeille…) ?

 

Quelques chiffres :
  • Sur une année, les mails professionnels de 100 salariés représentent l’équivalent de 13 allers-retours Paris-New-York en avion !
  • En 2016, les data centers du monde entier ont consommé à eux seuls 416 térawattheures d’électricité. En comparaison, la France entière a consommé 473 térawattheures au cours de la même période.
  • Un email avec une pièce jointe de 1 Mo représente 19 g de CO2, soit… une ampoule allumée pendant 1h.

Vous l’aurez compris : la dématérialisation, et les emails et les stockages en ligne ne sont pas si green que ça.

 

Je vous partage quelques solutions :
  • Faire le tri de ses e-mails – on n’a pas besoin de tout garder. Préférer sauvegarder les éléments importants sur un disque dur.
  • Se désabonner des newsletters que l’on ne lit pas et qui nous agacent quand on les reçoit
  • Supprimer nos anciens e-mails et vider notre corbeille
  • Ne pas multiplier le nombre de destinataires
  • Limiter l’envoi ou compresser nos pièces-jointes

Rien de bien sorcier. Je vous l’accorde, ce tri peut être chronophage la première fois, mais une fois que vous aurez pris le pli… ça ne vous prendra plus de temps. 😉

Des astuces pour alléger notre boîte mail ? 

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