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Comment je me suis dépolluée sur les réseaux sociaux

S’il y a bien une chose que j’ai apprise en devenant adulte, c’est à me débarrasser de ce qui est nocif pour moi et ne m’apporte que du négatif. Je ne parle pas des amitiés qui subissent des coups durs (à mes yeux, l’amitié se vit autant dans les moments joyeux que les mauvais, sinon la relation ne mérite pas ce nom), mais bien de ces relations “toxiques” avec des personnes avec qui on ne s’entend pas si bien et qui ne nous apportent que du négatif. Ces liens qui nous bouffent notre temps et notre énergie, qui aspirent notre optimisme et notre joie de vivre. 

Nous ne sommes pas tous sensibles de la même manière à ces personnes et certains critères nous sembleront plus ou moins nuisibles. C’est normal, chacun est unique, avec son caractère et ses valeurs propres. 

Comme dans la vraie vie, on peut retrouver des comptes ou personnes qui nous atteignent sur les réseaux sociaux. Véritables vitrines de vies et lieux de mise en scène, les réseaux sociaux sont le lieu de la surenchère par excellence : surenchère de vie et du “moi”, nombre d’“amis” élevé, trop-plein d’informations… Au lieu d’être de fantastiques plateformes d’inspiration et d’échange, elles sont un terrain de mal être et de comparaison.

 

Prendre du recul ?

Je ne peux pas dire que je n’ai jamais été atteinte par ces images de vies idylliques. C’est faux. Même en sachant que tout est joué à la perfection pour faire rêver et s’inventer une existence parfaite – on ne voit ni les retouches, ni les disputes qui ont suivi la photo, ni si la photo hyper positive est postée dans un moment de déprime -, je me suis déjà sentie nulle et inférieure après avoir fait un tour sur Instagram, en rêvant à une vie plus “palpitante”. Cela nous atteint d’autant plus dans nos moments de doute et de vulnérabilité, quels qu’ils soient. 

Je ne vais pas vous donner une solution miracle qui vous permettra d’arrêter de vous comparer ou vous dire de vous désinscrire (trop drastique et pas une véritable solution à mon sens). Par contre, je vous assure qu’on peut agir et décider de faire une détox digitale ou de se dépolluer

Le principe est le même que la méthode Konmari : on se débarrasse de ce qui nous encombre pour se recentrer sur ce qui nous apporte de la joie. On enlève une partie de la couche de “trop” qui fait partie de notre quotidien, on a une utilisation plus “raisonnable” (je déteste ce mot, mais il me semble le plus juste ici) des réseaux sociaux, sans pour autant cesser de les utiliser.

 

Marie Kondo des réseaux sociaux

Pour faire le ménage, on se pose d’abord une “simple” question : qu’est-ce qui m’atteint, à quoi suis-je sensible ? Petit indice : ce sont tous les contenus qui vous font vous sentir inférieur-e ou vous font culpabiliser après les avoir consultés. Identifiez les thématiques ou les comptes qui vous affectent, qui vous bloquent dans votre quotidien plus qu’ils ne vous inspirent. Par exemple celui de l’influenceuse qui montre sa déco ultra canon, son intérieur bien rangé et vous fait croire que vous n’y arriverez jamais. À bas les profils qui nous font du mal et nous “désinspirent” !

En ce qui me concerne, je me suis désabonnée de tous les comptes “healthy food” (j’avais l’impression de n’en faire jamais assez alors que clairement, on mange bien), fitness (c’est moche mais je préfère me recentrer sur mon rythme et mes progrès), ceux qui prônent la surconsommation et ceux qui sonnaient trop parfaits et faux. 

C’est la même chose pour les jeux-concours : pensez à vous désabonner des comptes des marques qui ne vous intéressent pas après avoir participé. C’est bête mais cela encombre vite…

 

Se recentrer sur ce (et ceux) que l’on aime

Ensuite, on se pose les questions inverses : qu’est-ce qui m’inspire et me donne envie ? Me pousse à réaliser et à agir ? Quelles sont mes passions et loisirs ? Qui ai-je envie de suivre ? 

Ces contenus sont des moteurs positifs pour vous, qui vous permettront de tirer le meilleur des réseaux sociaux et d’échanger autour de sujets qui vous animent et vous poussent en avant, au lieu de vous démoraliser et vous tirer vers le fond. 


Pour ma part, ce sont les profils de ma famille et de mes amis, les comptes d’influenceurs “vraie vie” qui ont un bon sens du second degré, d’humour ou qui sont liés à mes loisirs et valeurs (la couture, les marques éco-responsables par exemple). Quand je vais sur Instagram, je sais que je vais tomber sur du contenu inspirant, pertinent, mais surtout positif. Et si au bout d’un moment, je me rends compte que le contenu ne me convient plus, je me désabonne.

 

“Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis”

Dixit ma mère, qui m’a élevée avec cette devise (bisou Maman !).

Rien n’est figé dans le marbre, ce qui vous dérangeait hier peut vous plaire aujourd’hui ; vous pouvez être immunisé-e aux sujets qui vous rendaient autrefois vulnérables… 

Nous évoluons tous au cours de nos vies. Changer d’avis n’est pas une faiblesse, mais peut être une preuve de maturité – sauf si vous êtes aussi indécis-e qu’un Chidi Anagonye (The Good Place, série que je recommande chaudement) où là, clairement, il faut faire quelque chose.  

N’hésitez donc pas à y aller gaiement, vous verrez que beaucoup de contenus ne vous manqueront pas 😉

Après ça, profitez de ce désencombrement et restez curieux et inspiré-es !

 


Avez-vous déjà ressenti ce besoin de vous dépolluer sur les réseaux sociaux ?

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